10.26.2009

Celui qui n'a qu'un seul casque


Tout le monde sait que rien n’est plus pratique que d’avoir un scooter en ville. L’idée n’est pas de faire l’éloge de la Vespa, mais force est d’admettre que c’est bien plus pratique et bien plus glam’ que le métro. Les moins véhiculées savent de quoi il est question ici : nos fesses ont connu certes maints amants, mais aussi maints sièges de scooter. Du Peugeot à l’Italien, même au Chinois en plastique ghetto, on en a réchauffé des selles de cuir. Ce qu’on apprécie vraiment, avec un véhicule, c’est le fait qu’on ne se pose pas mille ans la question : on y va ? et nous voici à l’arrière, vite-fait bien fait, pour une nuit qui promet encore d’autres aventures.

Sauf pour Celui qui n’a qu’un seul casque (on peut entendre les “booooooooouuuh” qui retentissent dans la salle). Oui, lui c’est autre chose. Il vous drague comme si, vous parle comme si, il a l’air d’un mec bien dans ses basques et d’un garçon tout à fait normal. Sauf qu’en vrai, c’est faux, il est bon pour une psychanalyse, ou une séance de sexologie. Bah, oui, c’est quoi son problème, à Celui qui n’a qu’un seul casque ? Il aime dormir seul ? Laisser une fille sur sa faim ? Il a des actions chez Taxi Bleu ?


Certains se défendent, nous parle de matos à porter, de "pas pratique", casques sac-à-main qui lassent, à force. Surtout, qu’ils disent, qu’ils sont pas sûrs de rentrer avec quelqu’un, finalement. Ouh le mauvais esprit, la bassesse. C’est une question d’hygiène : on se torche le cul quand même, on ramène un deuxième casque quand même.
Militez Mesdemoiselles : n’acceptez pas de faire la greluche à emporter qui suit le piteux chevalier derrière, en taxi.
Non mais.



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